À propos

Ailleurs est un webmagazine des étudiants de l’EPJT qui aborde les questions de jeunesse dans les pays étrangers.

 

École publique de journalisme de Tours/IUT de Tours
29, rue du Pont-Volant, 37002 Tours Cedex.
Tél. 02 47 36 75 63.

 

Directeur de la publication : Laurent Bigot.
Rédactrice en chef des publications de l’EPJT : Laure Colmant.

 

 

Jeunes à Marrakech

 

Responsable de projet : Olivier Sanmartin.
Coordination éditoriale : Olivier Piot (rédacteur en chef), Charlie Bento (rédacteur en chef technique) Laure Colmant (édition)
Rédaction et secrétariat de rédaction : Benjamin Baixeras, Perrine Basset, Lorène Bienvenu, Alice Blain, Louis Boulay, Eléa Chevillard, Victor Fièvre, Elise Gilles, Ariel Guez, Emmanuel Haddek Benarmas, Méléna Helias, Chloé Lifante, Camille Montagu, Léna Plumer-Chabot, Salomé Raoult, Mélina Rivière, Lucie Rolland, Arnaud Roszak, Suzanne Rublon, Théo Touchais, Mathilde Warda.

Nous remercions

Pour leur concours financier : la direction des relations internationales de l’Université de Tours ; la direction des relations internationales et de la coopération décentralisée de la ville de Tours ; le programme « ODD et Migrations », ainsi que les 35 donateurs sur notre plateforme Leetchi : Simon Abraham ; Clémence Basset ; Simon Bolle ; Annie Bracquemond ; François Breton ; Théo Caubel ; Laure Colmant ; Frederique Corre ; Philippine David ; Tanguy Demange ; Thomas Dupleix ; Nathalie Feriot ; Valérie Fièvre ; Tiffany Fillon ; Clara Gaillot Gourdon ; Sylvie Gazannois ; Victoria Geffard ; Aurélien Germain ; Jean Gilles ; François-Yves Helias ; Tanguy Homery ; Noémie Lair ; Jessica Lombardi ; Stéphane Merceron ; Alban Moyon ; Nicolas Piquet ; Ariel Ponsot ; Malvina Raud ; Chloé Rebaudo ; Marcellin Robine ; Romain Roszak ; Marylise Saillard ; Léna Soudre ; Maxime Taldir et Manon Vautier-Chollet.
Pour leur appui logistique : la division des relations internationales et de la coopération décentralisée de la commune de Marrakech ; l’université Cadi Ayyad de Marrakech.
Pour leur partenariat : l’École nationale d’architecture de Marrakech et l’association des étudiants de l’École nationale d’architecture de Marrakech.

Un pays coupé en deux 

Le Cameroun est divisé en deux parties depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Vaincue, l’Allemagne quitte le territoire qui est alors partagé entre la France, pour la partie orientale, et le Royaume-Uni, pour la partie occidentale. Le pays devient indépendant en 1960. Les mouvements séparatistes anglophones débutent après la proclamation de la République unie du Cameroun en 1972. Ces contestations prennent un tournant politique à partir du milieu des années 1990.

Aujourd’hui, ce pays d’Afrique subsaharienne vit une guerre civile qui passe inaperçue. Depuis novembre 2016, la minorité anglophone (20 % de la population du pays) proteste contre sa marginalisation. Les manifestations sont lourdement réprimées par le gouvernement en place.

La situation est alarmante, même si établir un bilan est compliqué. Il y aurait près d’1 millier de morts et 500 000 déplacés. Nées d’une crise socio-politique dans les régions anglophones du pays, ces tensions se sont transformées en conflit armé en 2017 entre les forces gouvernementales d’une part et différents groupes séparatistes d’autre part. La radicalisation de ce mouvement a été amplifiée par le blocage d’Internet dans une partie du pays entre février et avril 2017. Malgré une situation qui ne cesse de se dégrader, le conflit semble ignoré par la plupart des médias et la communauté internationale. Paul Biya, au pouvoir depuis trente-cinq ans, dissimule l’importance du conflit qu’il qualifie de simples « troubles ».